Conférence en ligne Crise énergétique : activer les réponses technologiques

La crise énergétique secoue tout le secteur horticole. « Le risque est qu’elle se transforme en crise économique. Ce matin, l’objectif de nos échanges est de s’écarter de ce scénario – bien peu réjouissant ! – pour aller vers des solutions », a indiqué Joséphine de Lavigne, chargée de mission à Végépolys Valley, en accueillant les participants au webinaire « Coûts de l’énergie : solutions d’acteurs du végétal pour faire face à la hausse et aux prochaines restrictions. »

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Deux grands témoins

En vis-à-vis, de l’autre côté des écrans, une vingtaine de responsables d’entreprises ou d’organismes horticoles, de Bretagne, des Pays de la Loire, d’Auvergne, etc. Et deux grands témoins : Nicolas Chauvin, directeur recherche et développement en physiologie végétale chez Vegetal Grow Development (VGD Led), et Vincent Stauffer, directeur d’Agrithermic. À tour de rôle, l’un et l’autre ont expliqué leur travail et présenté des solutions qui ont en commun de limiter la consommation d’énergie.

Des éclairages moins énergivores 

Basé dans le Vaucluse, VGD Led est un bureau d’études spécialiste de la lumière sous serre et en chambre de culture. « Notre métier consiste à prodiguer la bonne lumière aux plantes via l’optimisation de la lumière naturelle et/ou en la complétant », résume Nicolas Chauvin. Fleurs, productions maraîchères, plantes médicinales et aromatiques... Vegetal Grow Development intervient dans tous ces secteurs, pour installer de nouveaux équipements – remplacer par exemple des lampes HPS (high pressure sodium) par des lampes électroluminescentes (LED) ou bien encore des tubes néons par des tubes LED – mais aussi des outils de pilotage. « En matière d’équipements LED, il existe aujourd’hui de nombreuses solutions à la disposition des entreprises, y compris des possibilités de location », évoque Nicolas Chauvin.

Un chauffage plus économe 

Agrithermic est également un bureau d’études, installé au Bourget-du-Lac, en Savoie. L’entreprise est spécialisée dans les diagnostics énergétiques et la conception de serres à haute performance énergétique et bioclimatique. Deux systèmes que Vincent Stauffer a précisément présentés le 13 janvier, insistant sur le fait « que l’efficacité énergétique d’une serre résultait d’une combinaison de neuf facteurs ». La production d’énergie en est un. Dans les serres à haute performance, elle associe souvent différentes ressources. L’isolation de la serre est un autre facteur d’efficacité énergétique. Sur ce point, « on sera toujours, rappelle Vincent Stauffer, à la recherche d’un équilibre entre isolation/lumière et coût ».